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 La trilogie de la Marmotte : Livre II -Orcing out-

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Bouzouf
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Bouzouf


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MessageSujet: La trilogie de la Marmotte : Livre II -Orcing out-   La trilogie de la Marmotte : Livre II -Orcing out- EmptyJeu 15 Jan - 17:37

La trilogie de la Marmotte : Livre II -Orcing out -

Une nouvelle enquête de notre envoyé très spécial, après son passage à Thunderbluff, vous le retrouvez ici pour une mission encore plus périlleuse dans l’immense cité d’Ogrimmar. Faisant fi des écueils et des dangers, notre espion qui n’aime pas le froid, vous narre ses pérégrinations au près des orcs et des trolls, tout cela est en exclusivité dans votre magasine préféré : BR-Match !

J’avais commis une grave erreur, le choix de mon déguisement pour parvenir à Ogrimmar était assez peu judicieux… pourtant j’y avais travaillé avec acharnement, il n’est pas facile de se déguiser en hélice de zeppelin et au bout de longues heures j’étais parvenu à un résultat très crédible. Mais une fois en place, lorsque le moteur entra en mouvement, je me rendis compte que le voyage serait plus qu’éprouvant et quand, ô bonheur, l’engin s’arrêta enfin aux portes d’Ogrimmar, j’étais aussi vert qu’un troll, nauséeux et incapable de marcher sans tituber.

Mais un espion de ma qualité et avec mes responsabilités ne peut se permettre ce genre de faiblesse, aussi prenant mon courage (et mon estomac) à deux mains je disparaissais dans un nuage de fumée pour m’introduire subrepticement par la porte arrière de la fière cité (cette technique rappellera des souvenirs ‘’à toutes les filles que j’ai aimé avant…’’).

Je dansais une petite gigue sous le nez des gardes pour m’assurer de l’intégrité de mon camouflage, puis commençais à flâner dans les rues de l’immense cité. Je fus tout d’abord surpris de l’allure martiale de la population orc, même les rares enfants que je croisais étaient vêtus de cuir et de chaînes, les trolls quant à eux réussissaient l’alliance improbable du dandysme avec des tenues tribales. Bref, tout ceci me mis la puce à l’oreille sans que je fus capable immédiatement de discerner la réalité époustouflante que je vous révèlerais dans la suite de mon récit.

Je me rendis tout d’abord à leur banque, où un employé zozotant et par trop cérémonieux, accueillait les clients affublés d’un ridicule nœud papillon. Son attitude affable se mua soudain en mépris hautain lorsqu’entra un puissant guerrier à la mine patibulaire, suivant le dit guerrier jusqu’à chez lui, je constatais que l’orc était père d’une famille nombreuse et polygame, mais rien ne me permis d’expliquer ce dégoût que lui marquait la plupart des autres trolls et orcs. Toujours à la recherche d’une explication, qui je le sentais, avait une grande importance, je poursuivais mon étude de ce personnage pourtant tout à fait banal.

Mes soupçons s’éveillèrent lorsqu’au lieu de rentrer dans un des nombreux bars qui bordent la route principale d’Ogrimmar, je le vis faire des tours et des détours pour se glisser subrepticement dans un bar aux allures louches. Connaisseur comme je le suis en la question, j’identifiais immédiatement un bar clandestin.

L’entrée surveillée par des videurs monumentaux ne laissait aucun doute. Faisant le tour de l’établissement, je trouvais rapidement un moyen de pénétrer les lieux (‘’à toutes les filles que j’ai aimé avant…’’ excusez-moi, je m’égare) par les cuisines en me déguisant en quartier de viande (le crochet fait un peu mal, mais ce déguisement est d’une simplicité extrême à réaliser). L’intérieur du boui-boui était placardé de photos de femelles orcs nues, dans des positions lascives et explicites, un jeu de fléchette en forme de tête humaine côtoyait un billard en peau de gnome. L’alcool était servi en grande quantité dans des chopes sculptées dans des boites crâniennes de nain (même au-delà de la mort cette race à le chic pour n’avoir en tête que l’alcool). Sur les clients je ne pus rien remarquer de notoire, ils me semblaient très communs (autant que peuvent l’être les trolls et les orcs du moins).

La situation bascula d’un coup, l’un des videurs ouvrit la porte à la volée, en hurlant « Drak Ouhine !», aussitôt ce fut la débandade, clients, serveurs, cuistot, tous s’enfuirent au plus vite par toutes les issues possibles. Dans l’encadrure de la porte je vis la cause de cette émoi, des miliciens (ou plus certainement la police officielle de la cité) armés de fouets et vêtus de grandes combinaisons en cuir s’escrimaient à se saisir des fuyards pour leur passer, avec une lueur lubrique dans les yeux, de solides menottes en acier.

Je quittais mon crochet, pour suivre la troupe jusqu’aux prisons de la cité. C’est là que j’eu la révélation de l’impensable réalité. Je suivais le chef de la brigade de police jusqu’au bureau de son officier supérieur, et après un rapport bref indiquant la capture de « 9 déviants », je vis les deux orcs s’échanger des œillades langoureuses, l’un d’eux alla fermer la porte à clé et ils furent tout deux rapidement très occupé par leurs ébats. Ecœuré, je profitais de leur inattention pour crocheter la serrure et m’enfuir au plus vite. Cherchant frénétiquement la sortie, je parcourais les geôles puis l’établissement administratif lui-même découvrant à chaque salle et chaque coin de porte des scènes, plus ou moins « poussées », mais suffisamment explicites pour ne laisser aucun doute : les orcs et les trolls étaient tous pour la plupart « fêlés » comme des phoques (mes excuses aux druides, ceci n’a rien à voir avec la forme animale que vous utilisez pour vos déplacements marins).

Tout m’apparut clair alors, la chaude amitié entre les trolls et les orcs, le goût pour le cuir et les chaînes des uns et le dandysme des autres, le dégoût du caissier devant l’orc père de famille, le bar, les coiffures chatoyante des trolls et le look de « Bikers » des orcs (NDL Freddy Biker est un démoniste humain du siècle précédent au look ravageur : cuir, casquette, et grosses moustaches. Il fut le seul démoniste à trouver la formule pour échanger sa succube avec un incube (la version mâle de la succube) celui-ci se nommait Bry Hanmé et tous deux se lancèrent avec quelques amis, dans une carrière de troubadours sous le nom de « Mercure et la reine » qui marqua toute une génération avec des titres comme « Nous allons te orquer », « Qui veut vivre pour toujours ? » , «C’est un genre de magie » et le très célèbre « Taureane rhapsodie ». Freddy mourut malheureusement assez jeune suite à une malédiction contractée lors de l’invocation de son incube) et surtout je tenais enfin la solution à un problème jusqu’alors insoluble pour l’alliance : étant donné les capacités de reproduction de ces races, comment se fait-il que nous ne soyons toujours pas déborder par le nombre ? Les pertes dues aux guerres, seules, n’expliquent pas cette faible croissance démographique de nos ennemis.

J’aurais pu rentrer immédiatement à Stormwind faire mon rapport étant donné l’énormité de ma découverte, mais l’Alliance voulait que j’en apprenne le plus possible sur les chefs de guerre adverses. Aussi j’avançais résolument vers le hall de la sagesse jusqu’à la salle du commandant suprême des orcs : Thrall. Là je me déguisais en lustre pour avoir une vue globale sur la salle du chef. Je découvris bientôt celui-ci tendrement enlacé avec son homologue Vol’Jin (commandant des trolls) en train d’assister à un spectacle grotesque : sur la scène improvisée en face des deux chefs de guerres, cinq trolls se trémoussaient au rythme d’une musique saccadée, accoutrés pour l’un d’une coiffe de plume, pour l’autre d’une tenue en cuir, pour un troisième d’un casque rond et brillant, d’un blouson marron en cuir et de bottes du même métal, pour le quatrième d’une tenue kaki et le dernier d’une chemise a carreau et d’un casque emprunté à la « Kapital risk » (NDLR La Kapital Risk est une société de construction gobeline à la réputation douteuse). Le spectacle terminé, Thrall se leva, enroula autour de son cou un boa de plumes rose et la main nonchalamment posée sur le derrière de Vol’Jin se retira dans ses quartiers, rapidement le fond musical fut submergé par les cris rauques de l’orc et les gémissements l’autre troll.

Décontenancé, je chus du plafond, bousculant les danseurs qui m’insultèrent en vociférant « hou aïe hèm tsihé !» (NDLR : les traducteurs n’ont pas encore perçé le mystère de ces mots et nous ne pouvons vous fournir de traduction correcte, il semblerait qu’il s’agisse d’un vieux dialecte orc utilisé par une tribu composée uniquement de jeunes mâles et dirigée par le Calife Horny). Ils me poursuivirent un temps, mais leurs talons aiguilles les empêchèrent de me rattraper fort heureusement.

Chers amis lecteurs, je dois bien vous avouer que je restais un bon moment pantois, en ne sachant que faire. Je n’avais qu’une envie, rentrer au plus vite, et pourtant il me fallait comme d’habitude laisser un message à nos ennemis pour qu’ils comprennent que même dans leur cité ils n’étaient pas à l’abri et que nous les avions à l’œil. Non, je ne fis aucun déprédation de leur sculpture, pas plus de leur peinture, en fait je ne fis rien. Je sortis tout simplement d’Ogrimmar et, à la nage cette fois (le zeppelin m’était devenu insupportable pour un bon moment), je regagnais mes pénates de Stormwind.

Saviez-vous que j’ai suivi une formation assez poussée dans le travail du cuir ? C’est par ce biais là que je trouvais le moyen de marquer mon passage à Ogrimmar, empruntant de la teinture rose à un de mes amis tailleur, je passais plusieurs journée afin de composer deux ensembles de cuir rose avec sac à mains assorti aux mensurations exact de Thrall et de Vol’Jin. Je trouvais par la suite un gobelin pour transmettre mon cadeau à ses destinataires. Et savez-vous ce qu’ils découvrirent au fond des sacs à mains ? Bien évidemment ma carte professionnelle : une marmotte qui plie une feuille de papier thorium ! En ce moment même un sourire illumine mon visage en songeant à la surprise qu’ils ont dû avoir et pourtant la situation ne prête guère à sourire. Un ichor vert et nauséabond me monte jusqu’à la taille alors que je m’apprête à m’enfoncer profondément (‘’à toutes les filles que j’ai aimé avant…’’) dans les égouts d’Undercity déguisé en sac poubelle… mais ceci est une autre histoire !
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